mardi 21 août 2018

Chapitre 1 - Byzance et l’Europe carolingienne


Une carte animée de l'évolution de l'empire romain

Fiche de synthèse et de révisions

Télécharger la fiche numéro 1 : La Méditerranée du VIe au XIIIe siècle, espace de contacts entre trois mondes

Télécharger la fiche numéro 2 : L’Empire byzantin

Télécharger la fiche numéro 3 : L'Empire carolingien

Télécharger la fiche numéro 4 : Histoire des Arts, Pourquoi Justinien et Charlemagne font-ils construire des églises exceptionnelles ?

Télécharger la fiche numéro 5 : cours

Le cours sous forme d'une carte mentale

samedi 18 août 2018

mardi 14 août 2018

La pauvreté à Madagascar

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mercredi 8 août 2018

La croissance démographique et ses effets

Thème 1 La croissance démographique et ses effets

Ce que nous avons étudié
Ce que nous avons appris à faire
La Chine face au défi de sa population
Quels défis doit relever le pays le plus peuplé au monde ?
- Je sais situer et localiser
- Je sais extraire des informations d'un document
- Je sais organiser les informations tirées des documents
La population du Nigéria
Expliquer la croissance
Quels défis doit relever un pays pauvre ?

- Je sais situer et localiser
- Je sais extraire et croiser des informations
- Je sais organiser les informations tirées des documents
Les populations d'Europe et des Etats-Unis
Comment évoluent ces deux populations ?
- Je sais extraire des informations d'un tableau statistique
- Je sais extraire des informations d'un texte

La croissance démographique et ses effets
Comment évolue la population mondiale ?

- Je sais extraire des informations d'un texte
- Je sais extraire des informations d'une carte
- Je sais extraire des informations de plusieurs cartes


Ce qu'il faut retenir
- le ralentissement de la croissance démographique (réduction de la natalité)

- l'urbanisation croissante de la population

- le vieillissement de la population

- la pression croissante de la population sur les ressources
 

mercredi 9 mai 2018

Humanisme et Renaissance

Selon les historiens, les XVe et XVIe siècles marquent le passage du Moyen-Age à l'époque moderne (1492/1789). En 1492, les rois catholiques d'Espagne achèvent la reconquête de l'Espagne sur les musulmans, et Christophe Colomb découvre l'Amérique, au nom des rois d'Espagne.
Aux XVe et XVIe siècle, les Humanistes, savants et écrivains, proposent une nouvelle vision de l'Homme et du Monde. Dans quel contexte apparaît ce nouveau courant de pensée, comment se traduit-il dans les arts de la Renaissance ?


L'Humanisme, remettre l'Homme au centre de l'Univers

Un monde nouveau

 
Les évènements des XVe et XVIe siècle bouleversent la vision du Monde :
• en 1453, la prise de Constantinople par les Turcs provoque la fuite des savants byzantins vers l'Italie. Les savants occidentaux redécouvrent les auteurs grecs et romains de l'Antiquité. Les artistes redécouvrent l'art de l'Antiquité (Renaissance).
vers 1450, Gutenberg, orfèvre allemand, met au point l'imprimerie à caractères mobiles, qui permet de produire davantage de livres. Les idées nouvelles se diffusent plus rapidement.

• en 1492, Christophe Colomb, croyant ouvrir une nouvelle route pour les Indes, découvre l’Amérique. Hors aucun texte sacré (Bible ou Coran) ne mentionne ce continent.



 Des idées nouvelles
Les humanistes sont des chrétiens, très cultivés, qui interrogent le Monde et son fonctionnement. Ils fréquentent les cours princières et diffusent leurs idées grâce à l’imprimerie. Pour eux, apprendre et comprendre est une volonté de Dieu.
Erasme (1446/1536) : moine hollandais, il voyage beaucoup et rédige une nouvelle traduction de la Bible.
Rabelais (1494/1553) : moine français, il devient médecin et écrivain (auteur de Gargantua et Pantagruel).
Copernic (1473/1554) : mathématicien et astronome polonais, il place le soleil au centre de l’univers(Gravure ci-contre à droite).
Vésale : médecin italien, il étudie l’anatomie humaine (planche anatomique ci-contre à gauche).


La Renaissance, l’Humanisme dans l’art

Le retour à l’Homme et à l’Antiquité
Sous l’influence des humanistes, les artistes n’hésitent pas à représenter l’Homme nu et s’inspirent de la scuplture et de l’architecture de l’Antiquité (Michel-Ange, Léonard de Vinci mènent de véritables études anatomiques). La perspective permet de rendre compte de la profondeur et de la distance. La peinture à l’huile sur toile, apparue dans les Flandres (Pays-Bas) se diffuse dans toute l’Europe.

Cette peinture du Pérugin, fresque de la fin du XVe siècle (Jésus remet à Saint-Pierre les clefs de l'Eglise) montre clairement les techniques utilisées pour rendre la perspective : personnages du premier plan plus grands que ceux du second plan, lignes de fuite marquées par le dallage) et le retour à l'architecture antique.

Les foyers de l’Humanisme et de la Renaissance
Le Renaissance est un art qui apparaît en Italie avant de se diffuser dans toute l’Europe, notamment gràce à la demande de mécènes, princes (comme François Ier en France qui fait construire les châteaux de la Loire) et hommes d’Eglise, qui commandent des œuvres nouvelles aux artistes. Les principaux foyers sont Florence, Rome et Venise en Italie, Paris en France, les Pays-Bas.


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jeudi 22 mars 2018

Ce qu'a inventé Gutenberg

Vers 1450, un orfèvre allemand, Johann Gutenberg, met au point une invention qui va révolutionner le livre et favoriser la circulation des idées nouvelles qui apparaissent en Europe aux XVe et XVIe siècle. S’il n’a pas inventé l’imprimerie, quelle a été l’invention de Gutenberg ? 
 
Gutenberg n’a pas inventé le livre
Au début de notre ère [entre le IIe et le IVe siècle], la forme du livre change. Du volumen (rouleau de papyrus), elle passe au codex, assemblage de cahiers cousus ensemble, prenant ainsi l’aspect qui nous est encore familier. D’un maniement plus facile que le rouleau de papyrus, qui nécessite d’être tenu à deux mains, d’un stockage plus aisé et moins encombrant (il voyage plus facilement), le codex présente l’avantage de supporter l’écriture au recto et au verso. […]
Le rapport de l’homme au livre s’en trouve modifié, fixant des usages dont nous sommes les héritiers, principalement dans l’organisation des textes : foliotation [numérotation des pages], division en chapitres, titres, tables des matières, séparation des mots […].
Le triomphe de cette nouvelle forme du livre est lié à l’emploi d’une autre matière première, […] le parchemin [peau d’animal préparée pour l’écriture].


Bruno Blasselle, A pleines pages - Histoire du Livre, Volume 1, Collection Découvertes, Gallimard, 1997, p. 16-17



Quelle est la nature de ce document ?
A quelle époque apparaît le livre dans sa forme actuelle ?
Quel nom latin lui donne-t-on ?
Sur quel matériau écrit-on ?
Comment se présentaient les livres avant ?
Quels sont les avantages du codex par rapport au rouleau de papyrus ?
Quels changement l’apparition du codex apporte-t-elle dans l’organisation du texte ?
Retrouves-tu ces changements dans la manière dont est organisé ton manuel d’histoire-géographie ? 


Ce qu'il faut retenir : la forme actuelle du livre (codex de parchemin) se généralise entre le IIe et le IVe siècle. Elle modifie la présentation du texte (numérotation des pages, table des matières, chapitres…) et la manière de lire.

Le travail du copiste au Moyen-Âge
Copier des livres fait partie des devoirs des moines […]. Le copiste écrit sur un écritoire posé sur ses genoux. […].
Ce n’est qu’à la fin du XIIIe siècle que la table à écrire apparaît.
[…] un moine pouvait transcrire une ou deux pages […] par jour.


C. Robin, Le livre et l’édition, collection Repères, Nathan, 2003, p. 7.


Comment étaient réalisés les livres au Moyen-Age ?

Ce qu'il faut retenir : jusqu'à l'invention de l'imprimerie à caractères mobiles, les livres sont copiés à la main et appelés manuscrits, en général dans les monastères.

Gutenberg n’a pas inventé l’imprimerie
Gutenberg n’a pas inventé l’imprimerie, même occidentale. Avant lui, on imprimait dèjà des gravures, des légendes d’illustrations, peut-être des livrets, mais avec une mauvaise encre, des caractères irréguliers, sur un seul côté des feuilles, sans presse efficace, […] donnant des impressions médiocres, lentes, peu nombreuses.
Il fallait reprendre tout cela à la lumière de la nouvelle intuition [de Gutenberg] et avec l’application de moyens métalliques. […] Il fallait aussi fabriquer une bonne encre, brillante, ne transperçant pas le papier […] Pour une telle œuvre, […] un homme n’aurait pu suffire. Gutenberg s’est donc entouré pendant des années de gens susceptibles de l’aider à réussir, fondeurs, orfèvres, financiers, calligraphes, artistes spécialistes du livre et même latinistes et religieux.

D’après Guy Bechtel, Gutemberg, Fayard, 1992


Quelle est la nature de ce document ?
Quelles sont les améliorations apportées par Gutenberg à l’impression des livres ?
A quoi pouvaient servir les différents métiers cités ici ?


Ce qu'il retenir : l'imprimerie existait avant Gutenberg, mais ses productions étaient limitées et de mauvaise qualité.

Johannes Gutenberg (1397-1458)
Né à Mayence, en Allemagne, Gutenberg révolutionne l'univers de la chose écrite en inventant l'impression à caractères mobiles. Auparavant, on utilisait de petits caractères de bois dont la fabrication et la manipulation étaient longues et fastidieuses. A l'origine, Gutenberg était orfèvre de profession. C'est ainsi qu'il eut l'idée d'utiliser du métal pour couler des caractères réutilisables. Il rencontra de nombreuses difficultés, financières d'abord puis techniques. En effet, le plomb pur ne convenait pas car il était trop mou. Il mit donc au point un alliage composé d'antimoine, d'étain et de plomb.
Mauvais homme d'affaire, Gutenberg se fit voler sa découverte et mourut dans la misère alors que ceux qui s'inspirèrent de sa technique faisaient fortune.

http://ecoledesarts.free.fr/plume/gutember.htm


L’imprimerie à caractères mobiles
Le procédé de la typographie qu’inventèrent à Mayence vers 1450 Jean Gutenberg et les chercheurs de son temps repose sur […] un procédé d’imprimerie à caractères mobiles métalliques, que le compositeur peut assembler à sa guise. La technique de l’imprimerie à la main peut se résumer en trois éléments :
- les caractères mobiles en métal fondu (alliage étain + plomb + antimoine) ;
- l’encre grasse (moins fluide que celle des copistes) ;
- la presse à imprimer, imaginée sur le modèle des pressoirs à vis employés par les vignerons rhénans.
On obtient les caractères en gravant la lettre en relief sur un poinçon d’acier qui est frappé en creux dans une matrice de cuivre. Celle-ci est placée dans un moule où on coule l’alliage de plomb. D’où des séries de lettres absolument identiques. Le compositeur prend les caractères dans la casse et les dispose dans le composteur d’après le texte qu’il lit sur le visorium placé au dessus de la casse.
L’imprimeur place la forme, c’est-à-dire l’ensemble des pages disposées de façon à être imprimées en même temps sur la surface horizontale du marbre. Il tient la balle de crin avec laquelle il encre la forme, puis amène celle-ci sous un plateau mobile sur un axe vertical, la platine, qu’il fait descendre d’un coup de barreau, afin de presser la feuille qui reçoit alors l’empreinte des caractères.

http://www.fondationbodmer.org/fr/histoire.asp/2-0-99-4-4-1/


Quelle est la nature de ces documents ?
Quel était son métier ?
Quels matériaux avait-il donc l’habitude de travailler ?
Quelle a été sa principale invention ?
Quels sont les trois éléments qui ont permis cette invention ?
Gutenberg a-t-il profité de cette invention (justifie ta réponse).


Ce qu'il faut retenir : Gutenberg est un orfèvre (bijoutier) allemand. Il invente l'imprimerie à caractères mobiles qui repose sur trois innovations : les caractères mobiles en métal, la presse à imprimer et une encre grasse. Pour mettre tout cela au point, Gutenberg s'entoure de nombreux professionnels.

Extrait d’une lettre d’Enea Silvio Piccolomini au cardinal de Carvajal le 12 mars 1455
Sur cet homme étonnant vu à Francfort, on ne m’a rien écrit de faux. Je n’ai pas vu de Bibles complètes, mais un certain nombre de cahiers de cinq feuilles des différents livres [de la Bible], d’écriture très nette et très correcte, nulle part fautive, que ta dignité aurait lus sans peine et sans lunettes. […] Je m’efforcerai, si c’est possible, de faire venir une de ces Bibles à vendre et je l’achèterai pour toi.

Quelle est la nature de ce document ?
Cite-t-il le nom de Gutenberg ?
Comment se présentent les livres qu’il a vus ?
Quels avantages trouve-t-il au livre imprimé ?


Ce qu'il faut retenir : le premier livre imprimé par Gutenberg est une Bible. L'imprimerie à caractères mobiles permet une écriture régulière, propre, et très lisible.

La Bible de Gutenberg
Le premier livre imprimé, vers 1450, est une Bible en latin, qui ressemble encore beaucoup à un manuscrit du Moyen-Âge : par ses dimensions (62 cm sur 42), l’emploi de lettre gothiques et du latin, l’impression en deux colonnes, les décors et lettrines rajoutés et peints à la main, l’usage du parchemin (170 peaux de moutons par volume), et l'absence de page de titre.

Livre imprimé au début du XVIe siècle
Les changements sont nombreux. De format plus petit, imprimé sur papier, le livre reste très lisible. La première page comporte le titre et l'auteur.Il est rédigé et imprimé en Français, sur une seule colonne, avec des notes dans la marge.
La lettrine demeure, mais elle est imprimée et non réalisée à la main. La grammaire et l'orthographe se mettent en place.

jeudi 8 février 2018

L'Eglise au Moyen-Age

- Une visite virtuelle de la cathédrale de Chartres

- Une visite virtuelle de la cathédrale de Strasbourg