jeudi 8 septembre 2011

Les principes de l'Islam

• Des croyances
- Un Dieu unique, Allah (religion monothéiste)
- Un Dieu créateur du monde et de l'homme
- Une religion révélée par des prophètes (Mahomet, le dernier, mais aussi Jésus, Moïse, Abraham)
- L'espoir d'une vie au Paradis après le Jugement Dernier

• Une religion du Livre
- La parole de Dieu est révélée par le Coran, mais aussi par les Evangiles (Bible chrétienne) et la Torah (Bible des Hébreux)

• Des pratiques religieuses (les cinq piliers de l'Islam)
- La profession de foi ("Dieu est unique et Mahomet est son prophète")
- Les cinq prières quotidiennes
- Le jeûne du Ramadan
- L'aumône, don fait aux pauvres
- Le pélerinage fait à La Mecque au moins une fois dans sa vie

• Des lieux de culte et des lieux saints
- La mosquée
- La Ka'ba à La Mecque
- Médine et Jérusalem


• Des fêtes et des rituels
- Le vendredi, jour de prière collective à la mosquée, est jour de repos
- Le 1er Muharram, jour de l'An
- Le Mouloud, anniversaire de la naissance du prophète Mahomet
- L'Aïd es Seghir, fête de la fin du mois de Ramadan (mois de jeûne)
- L'Aïd el Kebir, sacrifice du mouton en commémoration du sacrifice d'Abraham

• Des règles de vie quotidienne
- Des interdits alimentaires (porc, sang, alcool…)
- Les relations hommes-femmes
- Les relations parents-enfants
- Les rapports avec les autres croyances (dont les gens du Livre, Juifs et Chrétiens)

• Des institutions et des chefs politiques et religieux
- L'imam, chef religieux (mais il n'y a pas de clergé)
- Le calife, chef politique (a disparu depuis le Moyen-Age)
- Le Kadi, le juge
- L'Ayattollah, chef religieux, parfois aussi chef politique comme dans l'Iran actuel. 


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mardi 31 mai 2011

Les guerres de religion menacent l’unité du royaume

Un royaume en guerre

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, une guerre civile éclate entre catholiques et protestants. Le 24 août 1572, lors de la Saint-Barthélémy, les protestants de Paris sont massacrés par les catholiques. Ces massacres s’étendent ensuite aux villes de province.







Henri IV restaure l’autorité royale

Henri IV, d’abord protestant, ramène la paix religieuse en se convertissant au catholicisme et en imposant l’Edit de Nantes en 1598. C’est un Edit de tolérance réciproque entre catholiques et protestants : il rétablit le catholicisme, mais garantit la liberté de culte pour les protestants et l’égalité devant la loi.

Cependant, signe que cette paix civile et religieuse est longue à se mettre en place, en 1610, il est assassiné par un catholique qui lui reproche cette tolérance vis-à-vis des protestants.



Extraits de l'Edit de Nantes, 1598

Défendons à tous nos sujets, de quelque état et qualité qu'ils soient, d'en renouveler la mémoire, s'attaquer, ressentir, injurier, ni provoquer l'un l'autre par reproche de ce qui s'est passé, pour quelque cause et prétexte que ce soit, en disputer, contester, quereller ni s'outrager ou s'offenser de fait ou de parole, mais se contenir et vivre paisiblement ensemble comme frères, amis et concitoyens, sur peine aux contrevenants d'être punis comme infracteurs de paix et perturbateurs du repos public.

Ordonnons que la religion catholique, apostolique et romaine sera remise et rétablie en tous les lieux et endroits de cestui notre royaume et pays de notre obéissance où l'exercice d'icelle a été intermis pour y être paisiblement et librement exercé sans aucun trouble ou empêchement. (…)

Et pour ne laisser aucune occasion de troubles et différends entre nos sujets, avons permis et permettons à ceux de ladite religion prétendue réformée vivre et demeurer par toutes les villes et lieux de cestui notre royaume et pays de notre obéissance, sans être enquis, vexés, molestés ni astreints à faire chose pour le fait de la religion contre leur conscience, ni pour raison d'icelle être recherchés dans les maisons et lieux où ils voudront habiter, en se comportant au reste selon qu'il est contenu en notre présent Édit.

Ordonnons qu'il ne sera fait différence ni distinction, pour le fait de ladite religion, à recevoir les écoliers pour être instruits ès universités, collèges et écoles, et les malades et pauvres ès hôpitaux, maladreries et aumônes publiques.

a) Qui parle ? Henri IV, roi de France et de Navarre

b) Quelle est la nature et la date de ce document ? Un édit, c'est-à-dire une décision écrite du roi, prise ici à Nantes en avril 1598

c) Relève les verbes qui montrent que le roi est fermement décidé à faire respecter cette décision. Ils apparaissent en gras dans l'extrait

Lignes 1 à 4 : d) Comment nomme-t-on l’action d’effacer les crimes commis au cours d’une guerre ? C'est une amnistie

e) Que veut le roi au sujet de la religion catholique ? Qu'elle soit rétablie dans tout le royaume

f) par quelle expression est désignée la religion protestante ? La réligion prétendue réformée

g) quels sont les droits qui sont accordés aux protestants ? le droit de pratiquer leur culte, d'être instruits, soignés.

h) Quel verbe est utilisé à l’égard des protestants ? "Permettons", ce qui signifie que la religion protestante est tolérée dans le royaume. On parle à propos de l'Edit de Nantes d'un Edit de tolérance

i) Dans quels domaines les protestants ont-ils les mêmes droits que les catholiques ?

Dans le domaine des cultes (religion), de l'éducation et de la santé

vendredi 20 mai 2011

La crise religieuse du XVIe siècle en Occident

Aux XVe et XVIe siècles, l’Eglise catholique est contestée et doit se réformer. Elle est accusée de vivre dans la richesse sans respecter ses propres règles (papes mariés, vente de promesses de pardon appelées Indulgences pour financer la construction de l’église Saint-Pierre de Rome) et de s’appuyer sur un Dieu très sévère (les chrétiens perdent l’espoir d’accéder au Paradis).
L'esprit critique se diffuse en même temps que la Bible, imprimée en nombre et dans les langues vulgaires (langues du peuple), ce qui permet à chaque croyant d'accéder à la Bible.
Enfin, de nombreuses découvertes remettent en cause les idées défendues par la Bible et l'Eglise (voir le procès de Galilée dans la leçon précédents)


Quelles formes prend la contestation religieuse aux XVe et XVIe siècles, et comment l’Eglise catholique se réforme-t-elle face à ces contestations ?

Cette gravure (ex 1 p. 148) illustre la division entre catholiques et protestants, et prend le parti de la cause protestante. Le clergé catholique est représenté en blanc, dans sa diversité et sa hiérarchie : le Pape, assis sur un trône, est entouré de cardinaux, devant lesquels se trouvent un évèque et des curés. Un moine tonsuré se trouve sur le plateau de la balance, une moniale est figurée au premier plan. La richesse du clergé catholique, que lui reprochent les protestants, est mise en valeur par la multiplication des objets de culte et le luxe des vêtements.

Les pasteurs protestants sont vêtus de noirs, il n'y a pas de hiérarchie entre-eux (les protestants n'ont pas de clergé, leurs pasteurs peuvent se marier).

La balance, au centre de la gravure, penche nettement en faveur des protestants. Malgré tout le poids du clergé (le moine) et des objets de culte (reliques des saints, que refusent les protestants), la Bible l'emporte et fait peser la balance du côté des protestants.
La Réforme protestante

Début XVIe

- en réaction à la Réforme protestante

- Concile de Trente en Italie

- Refus de l’autorité du Pape

- Absence de clergé (des pasteurs)

- Le mariage n’est pas un sacrement

- Chaque croyant peut lire la Bible en langue vulgaire -

La question du Salut chez les protestants
Pour Luther (moine allemand), le salut est dans la croyance et dans la foi de chacun
- pour Calvin (Français, installé à Genève en Suisse), Dieu seul décide de la destinée des âmes (prédestination)

La Contre-Réforme catholique
Milieu XVIe

Rappelle l’autorité du Pape et du clergé

- Rappelle l’importance de la messe en latin

- L’art baroque est mis au service de l’Eglise

- Fondation de l’ordre des Jésuites

- Fondation de l’Inquisition (tribunal religieux)

- Surveillance des livres (Index)
- La question du Salut chez les Catholiques

- obtenu par le culte des Saints et le rachat des fautes.

jeudi 31 mars 2011

L’Europe à la découverte du Monde

Comment et pourquoi les Européens font-ils la découverte du Monde aux XVe et XVIe
siècles ?


I. La découverte d’un nouveau Monde

1. Des aventuriers explorent le Monde

A partir du XIIIe siècle, des marchands comme Marco Polo partent à la découverte de
l’Asie et de la route de la Soie. Des moines partent également évangéliser les peuples
d’Asie. Cherchant la route des Indes, Christophe Colomb découvre en 1492 un
nouveau continent baptisé ensuite Amérique. En 1522, Magellan, marin portugais,
réalise le premier tour du Monde.

2. De nouveaux outils au service de ces découvertes

Les caravelles, les portulans (cartes marines), l’astrolabe et la boussole empruntés aux
musulmans, permettent de longs voyages au travers des océans. Parce qu’ils
comportent le tracé des routes maritimes, les portulans sont considérés comme des
documents secrets précieusement conservés.

3. Les raisons de ces voyages de découverte

Les marchands tentent de s’approvisionner directement en produits de luxe (épices,
soie…), mais les motivations sont avant tout religieuses : il s’agit d’étendre l’influence
du christianisme
après la reconquête de l’ensemble de l’Europe sur les musulmans (1492).

II. Le partage de l’Amérique et les premiers empires coloniaux

1. Les conquistadores se rendent maîtres de l’Amérique

En 1494, Portugais et Espagnols se partagent le continent américain par le Traité de
Tordesillas. Les Portugais, peu nombreux, fondent des comptoirs (ports) sur les côtes
du Brésil. Les conquistadores espagnols (Pizarro, Cortès) font la conquête d’un vaste
empire en Amérique latine.

2. Les Européens exploitent le nouveau monde

Les Amérindiens, décimés par les maladies, les guerres et le travail forcé dans les mines d'or et d'argent
et dans les plantations (café, cacao...), sont ensuite remplacés par des esclaves noirs importés
d’Afrique au XVIIe siècle.

mercredi 30 mars 2011

Les enfants-soldats en Afrique


Les enfants face à la guerre dans le monde http://www.droitsenfant.com/guerre.htm

Un rapport de l’Organisation des Nations Unies http://www.afrik.com/article5417.html

Le témoignage d’un enfant soldat http://www.afrik.com/article8322.html

lundi 21 février 2011

Nourrir les hommes

Objectif de la leçon : comprendre les inégalités humaines face à l'alimentation.

I. Etude de cas : Se nourrir en France et au Mali

Pourquoi tous les hommes ne mangent-ils pas tous à leur faim ?

Exercice I (Compétence : Lire et comparer deux photographies)

- en France, la sécurité alimentaire est assurée à l'essentiel de la population, qui consomme surtout des produits agroalimentaires préparés, emballés et commercialisés. Le régime alimentaire est très diversifié, la viande tient une place importante.

- la France est également un gros exportateur de produits agricoles et agroalimentaires.

- au Mali, la population vit surtout d'une agriculture vivrière qui ne permet pas d'assurer la sécurité alimentaire. Le régime alimentaire est peu diversifié, la viande est rare.

Exercices II & III (Compétence : Comprendre l'insécurité alimentaire)

- au Mali, l'insécurité alimentaire provoque pénurie alimentaire et sous-alimentation. En cas de crise grave, elle peut déboucher sur une famine plus ou moins importante.

- mise en perspective : la sous-alimentation touche un milliard de personnes, essentiellement des paysans pauvres pratiquant une agriculture vivrière, surtout en Afrique et Asie.

Exercice IV (Compétence : Compléter un organigramme)

- la sous-alimentation et l'insécurité alimentaire reposent sur une agriculture vivrière soumise aux conditions climatiques et des infrastructures de transport insuffisantes qui ne permettent pas de transporter l'alimentation.

II. Etude de cas : le Brésil, nouvelle ferme du monde

Comment l'agriculture brésilienne cherche-t-elle à s'imposer sur le marché mondial ?

Activités 1 et 2 p. 259

Face à l'augmentation de la consommation mondiale de viande, le Brésil cherche à s'implanter sur le marché mondial de l'alimentation grâce à l'élevage (bovins et poulets) et à la production de soja (aliments pour bétail).

Activité 7 p. 259

L'agriculture brésilienne réalise à elle seule 6% du commerce agricole mondial, et se place dans les premiers rangs pour les produits tropicaux (café, jus d'orange, canne à sucre), mais aussi de viande et de soja, souvent génétiquement modifié (OGM)

Activité 4 p. 259

Cependant, cette politique agricole néglige l'agriculture vivrière. Ainsi, 20% des Brésiliens (paysans sans terre et pauvres de bidonvilles appelés favelas) sont en situation d'insécurité alimentaire.
Une partie des revenus des exportations agricoles sont redistribués aux plus pauvres dans le cadre du programme Faim Zéro.

III. Ce qu'il faut retenir (planisphère p. 260)

L'usage des engrais, la mise en culture de nouvelles terres et le développement de nouvelles variétés de plantes (Organismes Génétiquement Modifiés, OGM) ont permis l'augmentation des rendements et des récoltes.

Cependant, 1 milliard de personnes sont encore en état d'insécurité alimentaire.

Les pays développés produisent énormément de denrées agricoles et exportent de nombreux produits agro-alimentaires grâce à leurs entreprises multinationales.

Les pays en développement sont souvent en situation d'insécurité alimentaire car les paysans nombreux pratiquent un agriculture vivrière, et les infrastructures de transport sont souvent insuffisantes.


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vendredi 11 février 2011

La question de l'accès à l'eau

Objectifs de la leçon : comprendre pourquoi les Hommes ont un accès inégal à l'eau

I. Etude de cas : la question de l'accès à l'eau en Tunisie (pp. 268/269)

Comment gérer l'augmentation de la demande en eau dans un pays aride ?

Ce qu'il faut retenir :

Exercice I (compétence : lire une carte)
- un pays aride et pauvre, dans lequel la population se concentre sur les littoraux.

- des ressources en eau fragiles et peu nombreuses : eaux de surfaces (lacs de barrages, mais les précipitations sont insuffisantes), nappes phréatiques souterraines (mais c'est de l'eau fossile qui ne se renouvelle pas) et des usines de dessalement d'eau de mer (une eau qui coûte très cher).

Exercice II (compétence : lire un texte)
- une quantité disponible par habitant qui diminue (Ex. 2A)

- une demande qui augmente (Ex 2B car la population augmente rapidement et les besoins augmentent car le niveau de vie de la population s'améliore)

- la recherche d'autres solutions (Ex 2C)
Economies d'eau (irrigation, tourisme) et l'importation de nourriture (mais qui renforce la dépendance alimentaire de la population et du pays)

Station touristique, région d'Hammamet en Tunisie.
Tourisme et agriculture sont ici en concurrence pour l'usage de l'eau (champs potagers au premier plan, piscines et résidences touristiques au second plan)

Tozeur, une oasis tunisienne.
Ici, l'eau qui servait à l'irrigation de la palmeraie à l'arrière-plan est utilisée par les touristes (bâtiments) et à l'arrosage du golf au premier plan.

Exercice III (compétence : lire un planisphère)
- Mise en perspective : recherche de pays qui connaissent le même situation que la Tunisie (pays du Maghreb et du Moyen-Orient), mais aussi des tensions et conflits entre Etats pour la gestion de ces eaux trop rares.

 II. Etude de cas : la question des usages de l'eau en Australie (pp. 270/271)

Comment faire face à la sécheresse et à une demande en eau qui augmente ?

Exercice I (compétence : lire des cartes à différentes échelles)

- des ressources en eau abondantes à l'échelle du continent

- mais seul le bassin de la Murray-Darling permet une agriculture irriguée

- le quart sud-est du pays est aussi la région qui concentre les villes et la population australienne

Exercice II (compétence : confronter deux textes)

- l'Australie doit faire face à une sécheresse durable qui provoque l'abandon des cultures irriguées (les plus inadaptées car fortes consommatrices d'eau : riz, coton...) et la salinisation des sols. De plus, les besoins en eau des villes augmentent, ce qui provoque des conflits d'usage entre l'agriculture et la population.

Un jeune garçon et sa mère manifestent contre un projet de transfert des eaux de la rivière Murray vers la ville de Melbourne qui priverait les agriculteurs australiens d'une eau qui leur sert à l'irrigation.

- des solutions sont recherchées, par un meilleur partage des ressources en eau, des transferts vers les villes, la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement et la mise en place de mesures d'économies d'eau (collecte d'eau de pluie..., voir exercice 5 p. 271).

Un touriste qui arrive à l'entrée de la ville de Goulburn consulte sous la pluie un panneau qui annonce le renforcement des mesures de restrictions d'eau.

- Mise en perspective : doc. 6 p. 271 Partout dans le monde, la consommation d'eau augmente, et l'agriculture reste le premier consommateur de cette ressource (plus de 70% de l'eau consommée dans le monde).

III. L'UNICEF face aux inégalités d'accès à l'eau (exposition dans le hall du collège)

L'UNICEF, agence de l'Organisation des Nations Unies chargée de l'aide à l'enfance, intervient dans plus de 90 pays pour aider à l'accès à l'eau potable et à l'assainissement (1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable, ce qui provoque la mort de 4000 enfants de moins de 5 ans par jour). De plus, de nombreuses filles qui doivent consacrer plusieurs heures chaque jour pour aller chercher de l'eau ne sont pas scolarisées.
L'UNICEF intervient également en urgence en cas de guerre ou de catastrophe naturelle (séisme en Haïti en 2010)



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mercredi 2 février 2011

La société médiévale


Problématique générale : l’éclatemement de l’Empire carolingion et les invasions des IXe et Xe ont profondément désorganisé le monde occidental. A cette époque, le pouvoir appartient aux seigneurs. Comment est organisée cette société ? et pourquoi l’Occident médiéval connaît-il un formidable essor à partir du XIe siècle ?


Une société divisée en trois ordres
La société médiévale est divisée en trois ordres inégaux par leur nombre et leur pouvoir. Ceux qui travaillent (essentiellement des paysans) sont soumis à l’autorité et aux impôts des seigneurs et du clergé.

Problématique : qui possède véritablement le pouvoir ?
 
L’effacement du pouvoir royal

L’éclatement de l’Empire carolingien et la menace des invasions a divisé l’Europe en une multitude de petits royaumes. Le pouvoir des rois est limité, ce ne sont souvent que des seigneurs un peu plus puissants que les autres.

La mise en place du lien féodal

La cérémonie de l'hommage, miniature extraite d'un manuscrit du XIVe siècle, Heidelberg, Allemagne.


La puissance appartient à celui qui possède une terre (fief) confiée par le roi en échange de sa fidélité : c’est le seigneur. Pour se protéger, il s’entoure de guerriers auxquels il confie un fief en échange de l’hommage. Ces liens entre seigneurs et vassaux donnent naissance à la féodalité et finissent par former la pyramide vassalique au sommet de laquelle se trouve le roi, appelé suzerain (celui qui n'est le vassal de personne). Cliquer ici pour voir la pyramide vassalique

L'empire carolingien


Problématique générale : les invasions barbares font disparaître l’empire romain d’Occident et provoquent son éclatement en une multitude de petits royaumes indépendants. Pourtant, Charlemagne, roi des Francs, va bâtir un immense empire en Europe et tenter de faire revivre l’empire romain d’Occident. Comment s’y prend-t-il et pourquoi cet empire disparaît-il très vite ?

I. Des royaumes barbares à l’Empire des Francs
Problématique : de quelle manière les rois des Francs s’imposent-ils en Occident ?
 
1. La conversion de Clovis
Vers 496, Clovis, roi des Francs, qui a étendu son royaume sur une grande partie de la Gaule, se fait baptiser à Reims. Il scelle l’alliance du royaume des Francs avec l’Eglise chrétienne et les évèques.
Ses successeurs poursuivent cette alliance et favorisent la diffusion du christianisme et la construction de monastères.


2. Les carolingiens renforcent l’alliance avec l’Eglise
Le pouvoir des Francs s’affaiblit, mais Charles Martel, un maire du palais (chef d’armée) qui arrête un raid arabe à Poitiers en 732 se rend maître du royaume. Son fils Pépin prend le pouvoir avec l’appui du Pape. En 768, son fils, Charles le Grand (Charlemagne) lui succède. En 800, il couronné empereur par le Pape à Rome, ce qui renforce son alliance avec l’Eglise


II. L’organisation de l’empire carolingien
Problématique : comment Charlemagne gourverne-t-il son empire ?

1. Le royaume de Charlemagne devient un empire
Charlemagne étend ses conquêtes vers l’Italie, en Germanie, et contient la pression des musulmans d’Espagne après avoir échoué dans la conquête de leur territoire (Ronceveaux). Il impose la religion chrétienne à tous les peuples dont il fait la conquête.
Charlemagne se veut le défenseur de la chrétienté et de la papauté. 


2. L’administration de l’empire
Charlemagne gouverne depuis Aix-la-Chapelle dont il a fait sa capitale. Il s’appuie sur ses représentants (les comtes) qu’il réunit chaque année lors des plaids et qu’il fait contrôler par les missi dominici. Ses ordres sont transmis par écrit aux comtes (capitulaires)
Il simplifie l’écriture par l’invention de la minuscule caroline et diffuse l’instruction par l’intermédiaire des monastères. 


3. Les vassaux doivent fidélité à l’Empereur
Pour s’assurer de la fidélité des comtes, Charlemagne leur demande de lui jurer fidélité. Les comtes deviennent ses vassaux.


III. L’empire carolingien ne survit pas à Charlemagne
Problématique : pourquoi l’empire de Charlemagne disparaît-il rapidement après sa mort ?

1. L’éclatement de l’empire
A la mort de Charlemagne, son fils lui succède sur le trône. Mais ses propres enfants, Lothaire, Charles et Louis ne s’entendent pas et se partagent l’empire en 843 (Traité de Verdun). L’empire est remplacé par trois royaumes.


2. De nombreux peuples voisins en profitent pour attaquer l’empire
A la même époque, l’empire est attaqué à l’ouest et au nord par les Normands, par les Hongrois à l’est et par les Sarrasins (musulmans) au sud. Les populations terrorisées se placent sous la protection des seigneurs qui n’obéissent plus au roi. Les premiers chateaux, en bois, apparaissent.

mardi 4 janvier 2011

Gérer les ressources alimentaires

Elevage et rejets de gaz à effet de serre, voir la vidéo ici

Elevage et déforestation en Amazonie, voir la vidéo ici





      



   

Immigration




Vidéo : La frontière américano-mexicaine

Vidéo : Les clandestins à Lampedusa (Italie)

Vidéo : Immigration chinoise en Algérie





     

Déforestation et bio-carburants en Indonésie

Voir la vidéo ici

Déchets et développement durable

Vidéo Poubelles électroniques au Ghana en Afrique

Les risques naturels

Vidéo Un mois après les inondations au Pakistan Cliquer ici

Vidéo Cinq mois après le séisme en Haïti

Les inondations à Brisbane en Australie (décembre 2010/janvier 2011)
Des photos aériennes avant-après.

5e Les ressources en eau

Vidéo La guerre de l'eau au Yémen Cliquer ici

Vidéo La question de l'eau à Lima au Pérou

Vidéo L'élevage des crevettes au Bangladesh

Vidéo La gestion de l'eau en Australie

Vidéo La question de l'eau en Australie

Vidéo Agriculture et besoins en eau

Vidéo L'eau à Las Vegas aux Etats-Unis

Vidéo Les conséquences économiques de la sécheresse en Australie

dimanche 2 janvier 2011

L'Eglise au Moyen-Age

Problématique : Comment les chrériens expriment-ils leur foi au Moyen-Age ?

I. L’Eglise, un pouvoir sur les hommes

1. L’Europe se couvre d’églises
A partir de la fin du Xe siècle, l’Europe se couvre d’églises en pierre, bâties en forme de croix latine. Au moyen-Age, tous les hommes sont croyants. La majorité est chrétienne, mais il existe des minorités juives dans toute l’Europe et musulmanes au sud de l’Europe


2. L’Eglise : une institution hiérarchisée et puissante
Les hommes d’Eglise, qui forment le clergé, jouent un rôle très important. Tous sont placés sous l’autorité du Pape de Rome


3. L’Eglise au cœur de la société du Moyen-Age
Les monastères constituent les principaux centres intellectuels (conservation et copie des manuscrits). L’Eglise est riche (dons, dîme) et apporte soutien et secours à la population


II. Vivre en chrétien au Moyen-Age
Problématique : quels sont les rites et les croyances des chrétiens au Moyen-Age ?

1. L’Eglise encadre la vie du chrétien
L’Eglise encadre les laïcs, qui doivent respecter les sacrements (baptême, mariage, confession…). Ceux qui ne respectent pas ces obligations sont considérés comme hérétiques, excommuniés (ils sont rejetés de la communauté et ne sont pas enterrés en terre chrétienne) et parfois pourchassés.


2. L’espoir du Salut après la mort
Les chrétiens craignent le jugement de Dieu. Les tympans des églises représentent souvent la scène du Jugement Dernier où le Christ en majesté sépare ceux qui méritent d’entrer au Paradis de ceux qui vont en Enfer à cause de leurs péchés.
Les chrétiens espèrent obtenir le pardon en prouvant leur foi par des pélerinage vers les tombeaux des Saints où sont conservées leurs reliques.


3. Les croisades, des pélerinages armés
En 1095, le pape Urbain II appelle les chrétiens à la guerre sainte contre les paIens (musulmans) pour libérer le tombeau du Christ (le Saint-Sépulcre) à Jérusalem. Après de premiers succès (prise de Jérusalem en 1099 par les croisés), les croisades échouent en Orient et les chrétiens perdent les territoires conquis. Par contre, la croisade menée en Espagne et au Portugal (appelée Reconquista) permet la reconquête de ces territoires, achevée en 1492 avec la prise de Grenade.


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samedi 1 janvier 2011

L'affirmation du pouvoir royal en France entre le Xe siècle et le XVe siècle

Problématique : de quelle manière le roi impose-t-il son pouvoir dans son royaume ?

L'essor de l'Occident

Problématique générale : entre la fin du Xe siècle et la fin du XIIIe siècle, la population européenne passe de 42 millions d’habitants à plus de 70 millions. Comment une telle croissance a-t-elle été possible et pourquoi s’achève-t-elle au milieu du XIVe siècle ?

I. L’essor des campagnes
Quels progrès agricoles permettent de nourrir une population plus nombreuse ?

La conquête de nouvelles terres agricoles
Sous les ordres des seigneurs, les paysans défrichent les forêts, assèchent les marais, mettent de nouvelles terres en culture et construisent de nouveaux villages. Souvent, pour attirer de nouveaux paysans, les seigneurs les exemptent d’impôts.


Une production agricole qui augmente
Les rendements s’améliorent (2 grains récoltés pour un grain semé au Xe siècle, 8 grains récoltés pour un semé au milieu du XIIIe) par l’utilisation de la charrue et la durée de jachère est réduite.


II. L’essor des villes
De quelle manière les villes profitent-elles de cet essor ?
 

Le développement du grand commerce
Le grand commerce met en contact les régions du sud et du nord de l’Europe. Les villes profitent de ces échanges (foires de Champagne) et voient leur population augmenter rapidement. A l’étroit dans leurs murailles, elles s’étendent et construisent de nouveaux remparts. De nombreuses villes nouvelles sont fondées par les rois et les seigneurs.


Des villes dominées par les artisans et les commerçants
Chaque métier est organisé en corporations qui contrôlent la qualité et le prix des produits, décident des embauches. Les villes dominent le commerce au Moyen-Age.


Des villes qui s’affranchissent du pouvoir des seigneurs
Les bourgeois (habitants des villes) s’organisent en communes et obtiennent des chartes de franchise des seigneurs. Ils élisent leurs magistrats qui administrent la ville dans leur palais communal



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